Étudiez l’intelligence artificielle au Canada

Recherche de pointe, entrepreneuriat et possibilités de carrière
Le Canada est un carrefour de recherche sur l’intelligence artificielle (IA) de classe mondiale qui offre des débouchés dans un secteur à forte croissance. On s’attend à ce que 35 000 emplois innovateurs soient créés au cours des 5 prochaines années. Évoluer dans le domaine de l’IA au Canada, c’est collaborer avec les chercheurs, le secteur privé et le gouvernement.
Poursuivez vos études dans certaines des meilleures écoles du monde offrant des programmes d’IA et d’innovation, aux quatre coins du pays. Étudier l’IA au Canada, c’est aussi l’occasion de faire ce qui suit :
- Vivre dans des villes comme Toronto, Vancouver, Montréal et Ottawa, qui figurent au palmarès des 20 plus grands marchés technologiques nord‑américains de CBRE (en anglais seulement)
- Mettre à l’essai et lancer vos idées d’entreprise dans des pépinières et accélérateurs d’entreprises et des centres d’entrepreneuriat
- Vous joindre à la main‑d’œuvre la plus instruite au monde et à plus de 800 entreprises qui se consacrent à l’IA
- Évoluer au sein de sociétés technologiques internationales dotées de nouveaux laboratoires de recherche sur l’IA au Canada, y compris Facebook, Google DeepMind et Uber
En quoi consiste l’IA?
L’IA transforme nos façons de vivre et de travailler. Nous utilisons l’IA au quotidien, par exemple lorsque nous demandons à Siri de nous guider, obtenons des recommandations de films de Netflix ou recevons des produits livrés au moyen de drones. Les entreprises créent des solutions novatrices en exploitant des champs d’étude de l’IA comme l’apprentissage automatique, l’apprentissage profond et le traitement automatique des langues.
Programmes d’études liés à l’IA au Canada
IA Apprentissage Automatique
Informatique
Analyse des données
Type | Programme | Nom de l'établissement | Institution |
---|---|---|---|
Certificat | Spécialiste en mégadonnées et intelligence d’affaires | Cégep de Sainte-Foy | Collège |
Certificat post‑diplôme | Gestion et analytique (en anglais seulement) | Collège Bow Valley | Collège |
Diplôme post-diplôme | Analytique des données (en anglais seulement) | Collège Douglas | Collège |
Certificat avancé | Données et analytiques (en anglais seulement) | Collège Douglas | Collège |
Certificat d'études supérieures | Analytique des données appliquée aux décisions d’affaires (en anglais seulement) | Collège Durham | Collège |
Certificat d'études supérieures | Analytique des mégadonnées (en anglais seulement) | Collège Georgian | Collège |
Certificat d'études supérieures | Analytique des données (en anglais seulement) | Collège Holland | Collège |
Certificat d'études supérieures | Analytique des données appliquée aux décisions d’affaires (en anglais seulement) | Collège Lambton d’arts appliqués et de technologie | Collège |
Certificat d'études supérieures | Analytique des mégadonnées (en anglais seulement) | Collège Lambton d’arts appliqués et de technologie | Collège |
Certificat d'études supérieures | Infonuagique pour les mégadonnées (en anglais seulement) | Collège Lambton d’arts appliqués et de technologie | Collège |
Diplôme ou Certificat post‑diplôme | Analytique des données (en anglais seulement) | Collège Langara | Collège |
Diplôme | Science des données et apprentissage automatique (en anglais seulement) | Collège Red River | Collège |
Doctorat | Administration – science des données | HEC Montréal | Université |
Maîtrise | Science des données et analytique d’affaires | HEC Montréal | Université |
Certificat | Analytique des données appliquée (en anglais seulement) | Institut de technologie de la Colombie‑Britannique | Collège |
Certificat | Architecture de solutions de mégadonnées (programme coop optionnel) (en anglais seulement) | Institut de technologie et d’apprentissage avancé du Collège Conestoga | Collège |
Certificat d'études supérieures | Intelligence artificielle et analytique des données (en anglais seulement) | Institut de technologie et d’apprentissage avancé du Collège Conestoga | Collège |
Maîtrise | Analytique de gestion (en anglais seulement) | Université de Toronto | Université |
Maîtrise | Science des données (en anglais seulement) | Université de Waterloo | Université |
Maîtrise | Science des données et analytique (en anglais seulement) | Université métropolitaine de Toronto | Université |
Maîtrise | Analytique des données (en anglais seulement) | Université Western | Université |
Maîtrise | Analytique des affaires (en anglais seulement) | Université York | Université |
Certificat d'études supérieures | Technologies de l'information : Analyse des données (en anglais seulement) | New Brunswick Community College (NBCC) | Collège |
Certificat | Informatique décisionnelle et gestion des données (en anglais seulement) | Institut de technologie du nord de l'Alberta (NAIT) | Collège |
Certificat | Science des données (en anglais seulement) | Institut de technologie du nord de l'Alberta (NAIT) | Collège |
Certificat post-diplôme | Analyse des données (en anglais seulement) | Institut de technologie du nord de l'Alberta (NAIT) | Collège |
Certificat d'études supérieures | Analyse des données géospatiales (en anglais seulement) | Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse (NSCC) | Collège |
Diplôme | Analyse des données informatiques (en anglais seulement) | Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse (NSCC) | Collège |
Diplôme post-baccalauréat | Marketing et analyse de données (en anglais seulement) | Collège Okanagan | Collège |
Certificat | Analyse de données dans la prise de décision commerciale (en anglais seulement) | Collège Sault | Collège |
Baccalauréat spécialisé | Science des données et analyse (en anglais seulement) | Collège Seneca d'arts appliqués et de technologie | Collège |
Certificat | Analyse des données et intelligence décisionnelle (en anglais seulement) | Institut de technologie du sud de l'Alberta (SAIT) | Collège |
Certificat post-diplôme | Analyse des données (en anglais seulement) | Institut de technologie du sud de l'Alberta (SAIT) | Collège |
Certificat | Analyse de données pour les entreprises (en anglais seulement) | Collège St. Clair | Collège |
Diplôme avancé | Santé numérique et analyse des données (en anglais seulement) | L'Institut Michener d'éducation du Réseau universitaire de santé | Collège |
Maîtrise | Science des données (en anglais seulement) | Université Thompson Rivers | Collège |
Certificat post-baccalauréat | Analyse des données (en anglais seulement) | Université de la vallée du Fraser | Université |
Certificat | Analyse des données (en anglais seulement) | Collège communautaire de Vancouver | Collège |
Maîtrise ou Doctorat | Science des données et analyse (en anglais seulement) | Université Carleton | Université |
Génie
Opportunités de l'IA dans tous les secteurs
Les secteurs canadiens de l’IA et de l’innovation sont en croissance. Des chefs d’entreprise, des entrepreneurs et des étudiants comme vous viennent de partout dans le monde pour trouver le succès au Canada. Voici quelques exemples de secteurs en croissance offrant des possibilités de recherche et de carrière aux talents internationaux :
Technologies numériques et l’IA
Transcription
Narrateur : Rencontrez Azadeh Dastmalchi. Azadeh a commencé ses études au Canada en 2010 à l'Université d'Ottawa. Depuis, elle a obtenu sa maîtrise en génie biomédical, est devenue citoyenne canadienne et a créé sa propre entreprise, Vital Tracer, une jeune entreprise médicale qui développe des montres intelligentes pour mesurer la pression artérielle. Aujourd'hui, nous avons parlé à Azadeh pour en savoir plus sur son parcours et sur l'écosystème des entreprises en démarrage au Canada.
Texte à l’écran : ÉduCanada reçoit : Pourquoi avez-vous décidé d'étudier au Canada ?
Azadeh Dastmalchi : Le pays a une histoire très forte en STIM, par exemple l'insuline et les télécommunications. Et d'autre part, c'est un pays multiculturel. Cela nous donne — non seulement à nous, mais aussi à nos parents — la tranquillité d'esprit de savoir que nous sommes dans un pays sûr, pour étudier, tous les jours.
Texte à l’écran : ÉduCanada reçoit : Comment vous est venue l'idée de construire cette montre ?
Azadeh Dastmalchi : L'idée de la montre m'est venue lorsque mon père a commencé à faire de l’hypertension et que les médecins lui ont demandé de prendre sa pression artérielle trois fois par jour pendant une semaine. Il n'a pas du tout aimé ça. Quand je lui ai demandé quel était le problème, il a répondu que c'était difficile à installer et que le brassard, qui se gonfle et se dégonfle, ne lui plaisait pas du tout. Je me suis donc dit que si nous pouvions développer une technologie comme celle de la montre, ce serait la meilleure solution.
Narrateur : La solution d'Azadeh était une montre intelligente qui utilise des capteurs optiques et l'intelligence artificielle, alimentée par des algorithmes d'apprentissage automatique, pour mesurer la pression artérielle. Ces dernières années, Montréal est devenue un carrefour de l'intelligence artificielle pour les étudiants, les chercheurs et les entreprises. Pour Azadeh, Montréal était la ville idéale pour lancer sa jeune entreprise.
Azadeh Dastmalchi : J'ai entendu parler qu’il y avait beaucoup de programmes exceptionnels pour l'entrepreneuriat à Montréal, surtout qu'ils étaient axés sur l'IA. Je peux dire que depuis 2019 jusqu'à maintenant, nous avons obtenu environ un demi-million de dollars de fonds du gouvernement du Québec, plus particulièrement du ministère de l'Économie et de l’Innovation, de Concordia District 3, d'Investissement Québec et de Prompt. Et ce sont tous des fonds pour soutenir le développement de notre technologie en termes de produit minimum viable.
Lorsque nous passerons à la phase de commercialisation, il nous faudra obtenir l'approbation de Santé Canada et un peu de soutien pour la validation clinique dans les hôpitaux.
Narrateur : L'entrepreneuriat est un parcours plein d'incertitudes et de défis. Mais malgré tous les obstacles, Azadeh a trouvé son succès au Canada.
Azadeh Dastmalchi : Le gouvernement canadien a été d’un grand soutien pour les PME — petites et moyennes entreprises — et pour les entreprises en démarrage pendant la pandémie. Nous avons reçu beaucoup de soutien et de subventions pour les salaires, les fonds et les bourses. Et il nous a aidés non seulement sur le plan monétaire, mais aussi en termes de mentorat, avec de nombreux programmes gratuits pour nous faire avancer.
Débouchés offerts :
- Application de l’IA à des services de santé comme la prévention des maladies, le diagnostic précoce, les soins de santé virtuels et le traitement personnalisé
- Utilisation des mégadonnées pour lutter contre les changements climatiques
- Entretien et inspection de véhicules lourds à l’aide de la réalité augmentée
- Solutions d’informatique quantique
On prévoit que plus de 13 500 emplois dans les technologies numériques et 16 000 emplois dans l’IA seront créés au cours des 10 prochaines années.
Fabrication de pointe
Transcription
Question à l’écran : en quoi la fabrication additive est-elle un domaine de pointe ?
Dr Ehsan Toyserkani, professeur de génie mécanique et mécatronique, Université de Waterloo : La fabrication additive, connue sous le nom d’impression 3D, est une fabrication qui se fait couche par couche et elle est sur le point de changer toute l’entreprise de fabrication au cours de la prochaine décennie. C’est également l’une des technologies de fabrication les plus appréciées de toute l’histoire.
Dre Mihaela Vlasea, professeure adjointe de génie mécanique et mécatronique, Université de Waterloo : La fabrication additive est vraiment un ensemble de technologies qui nous permet d’imprimer des composants en ajoutant une unité de matériau à la fois dans une couche, puis en empilant ces couches ensemble pour générer des pièces. C’est une façon vraiment « numérique » de créer un produit.
Heba Farag, étudiante au doctorat, Laboratoire de fabrication additive multi-échelles, Université de Waterloo : Pour moi, c’était un nouveau domaine. Je voulais l’explorer davantage. Je pense que c’est maintenant l’un des domaines les plus novateurs et les plus importants que tout le monde devrait explorer, et nous devrions l’impliquer dans notre quotidien et notre vie en général.
Osezua Ibhadode, chercheur postdoctoral, Laboratoire de fabrication additive multi-échelles, Université de Waterloo : La fabrication additive est la fabrication du futur; la fabrication pour l’Industrie 4.0. Elle va vraiment révolutionner le monde et cela va changer la façon dont nous abordons la conception et la fabrication.
Dr Ehsan Toyserkani, professeur de génie mécanique et mécatronique, Université de Waterloo :
Il est étonnant de voir combien d’entreprises, en particulier dans un domaine spécifique, comme l’aérospatiale, l’outillage et l’industrie médicale, adoptent la fabrication additive pour leurs produits.
Dre Mihaela Vlasea, professeure adjointe de génie mécanique et mécatronique, Université de Waterloo : Donc, en réalité, cela offre un grand nombre de possibilités dans les secteurs manufacturiers que nous n’avions pas auparavant. C’est pourquoi il est vraiment excitant de tirer parti de cet ensemble de technologies.
Question à l’écran : pourquoi le canada est-il un excellent endroit pour étudier la fabrication de pointe ?
Dr Ehsan Toyserkani, professeur de génie mécanique et mécatronique, Université de Waterloo :
Nous sommes l’un des cinq meilleurs centres universitaires au monde parce que nous travaillons avec des talents dans le laboratoire. Nous avons généré de la propriété intellectuelle au cours des 15 dernières années. Nous avons été le premier groupe au Canada à commencer à travailler sur la fabrication additive en 2000 ou 2001.
Dre Mihaela Vlasea, professeure adjointe de génie mécanique et mécatronique, Université de Waterloo : Ce que nous faisons, c’est que nous exposons les étudiants à certaines des technologies de pointe pour leur permettre d’effectuer des recherches qui, autrement, ne pourraient pas être faites ailleurs au Canada et peut-être dans le monde.
Osezua Ibhadode, chercheur postdoctoral, Laboratoire de fabrication additive multi-échelles, Université de Waterloo : Les principales raisons pour lesquelles j’ai choisi cette école étaient : premièrement, elle a vraiment une bonne réputation à travers le monde. Deuxièmement, je sais que les professeurs sont tous très novateurs. Ils se penchent beaucoup sur ces initiatives de carrière et d’entrepreneuriat.
Dre Mihaela Vlasea, professeure adjointe de génie mécanique et mécatronique, Université de Waterloo : Nous avons un écosystème entrepreneurial unique où les étudiants arrivent avec un état d’esprit, plus particulièrement un esprit entrepreneurial. Non seulement cela, mais l’Université de Waterloo attire toutes sortes de partenariats du milieu de l’industrie. Cela signifie donc que les étudiants ont l’occasion de reformuler leurs hypothèses afin d’envisager réellement les technologies de demain en fonction des problèmes d’aujourd’hui.
Heba Farag, étudiante au doctorat, Laboratoire de fabrication additive multi-échelles, Université de Waterloo : Entre les étudiants, nous parlons tous de choses différentes et partageons des connaissances, et c’est tout simplement un superbe environnement parce que nous venons tous d’horizons différents et nous savons, par exemple, et je le pense, que le doctorat n’a pas seulement à voir qu’avec la science. Je veux aussi apprendre des autres nationalités et cultures. Le Canada est vraiment le numéro un sur ma liste des pays où je veux rester et travailler, après avoir terminé mon doctorat.
Question à l’écran : comment les étudiants peuvent-ils exceller en intelligence artificielle ?
Dre Mihaela Vlasea, professeure adjointe de génie mécanique et mécatronique, Université de Waterloo : La vision que chaque étudiant nourrit face à son parcours de recherche est tout à fait unique. Aussi, si vous envisagez d’entamer des démarches pour poursuivre un programme d’études supérieures ou même un stage dans un laboratoire universitaire, je crois que l'expression d’une passion pour ce que vous souhaitez vraiment accomplir comme carrière demeure l'une des choses les plus importantes à faire ressortir.
Heba Farag, étudiante au doctorat, Laboratoire de fabrication additive multi-échelles, Université de Waterloo : Soyez prêt à travailler fort parce que l’obtention du titre de docteur à côté de votre nom ne va pas arriver du jour au lendemain. Cela va demander beaucoup de travail, beaucoup de dévouement, et cela, après avoir été accepté au doctorat ou à la maîtrise.
Osezua Ibhadode, chercheur postdoctoral, Laboratoire de fabrication additive multi-échelles, Université de Waterloo : Je pense que si vous envisagez l’ingénierie, si vous envisagez la fabrication additive, si vous envisagez ces domaines liés aux STIM, je vous conseille de garder cette passion et ce désir et d’y aller à fond.
Heba Farag, étudiante au doctorat, Laboratoire de fabrication additive multi-échelles, Université de Waterloo : Concentration; concentrez-vous sur le but principal et, au bout du compte, vous serez récompensé, vous savez. C’est tout.
Texte à l’écran : Images fournies avec l’autorisation du : Laboratoire de Fabrication Additive Multi-Échelles | Université de Waterloo
Débouchés offerts :
- Technologies adaptées à l’IA pour la prévision des accidents de fabrication et des temps morts potentiels
- Simulations numériques pour améliorer la conception et le développement de produits
- Robotique industrielle permettant l’automatisation de tâches répétitives et l’accélération du traitement
- Des installations entièrement automatisées qui révolutionnent la production de produits alimentaires
Plus de 13 500 emplois devraient être créés dans les 10 prochaines années.
Secteur des protéines
Transcription
Question à l’écran : comment l’intelligence artificielle s’intègre-t-elle à l’agriculture ?
Dr Ian Stavness, professeur agrégé en informatique, Université de la Saskatchewan : Les agriculteurs sont très au fait de la technologie, ils sont très tournés vers l’avenir et ils adoptent cette technologie. Je pense que l’intelligence artificielle (IA) offre la possibilité de prendre une grande partie de l’information que les agriculteurs recueillent ou pourraient avoir accès, et d’essayer de la réduire à l’information la plus essentielle afin de prendre des décisions. À l’Université de la Saskatchewan, nous nous sommes vraiment efforcés de réunir des chercheurs en informatique, en sciences végétales et en sciences du sol pour trouver de nouvelles façons de fournir une technologie axée sur les données, une analyse de données et une collecte de données pour que les phytogénéticiens et les agriculteurs puissent améliorer leurs opérations.
Du côté technique, moi et mes collègues pensons que nous pouvons avoir un impact très important en apportant ces nouvelles technologies dans ce domaine.
Question à l’écran : quel est l’impact de la recherche en ia sur l’agriculture moderne ?
Masi Aslahi, doctorante en informatique, Université de Saskatchewan : Dans le cadre de mes recherches, je travaille sur les images agricoles aériennes, mais notre équipe travaille principalement sur l’imagerie agricole extérieure. Lorsque le drone survole le champ, il capture des images environ toutes les secondes, et nous avons beaucoup d’images. Mais je dirais que cette technique pourrait aider à la durabilité, qui est en fait le plus grand problème de notre monde aujourd’hui. Et je pense que cette technique fonctionne parce que ce qui nous préoccupe, c’est de savoir comment garder notre planète verte et comment utiliser les ressources en eau ou même les ressources en sol de manière très judicieuse sans endommager l’environnement.
Dr Ian Stavness, professeur agrégé en informatique, Université de la Saskatchewan : Je pense que l’une des choses qui m’enthousiasment le plus est l’utilisation de ce type d’intelligence artificielle basée sur l’imagerie. Ainsi, nous utilisons des photos de cultures et l’intelligence artificielle afin d’améliorer la pulvérisation de précision des pesticides et des herbicides. Nous travaillons à la mise au point de modèles d’intelligence artificielle permettant d’identifier très précisément les mauvaises herbes à partir de ces photos aériennes ou captées par drone des champs. L’idée est qu’au lieu de pulvériser un herbicide sur l’ensemble de son champ, l’agriculteur peut parcourir le champ et pulvériser l’herbicide exactement là où il est nécessaire.
C’est vraiment l’avenir de l’agriculture, et je pense que cela va donner un solide avantage concurrentiel à l’agriculture canadienne.
Question à l’écran : pourquoi le Canada est-il un endroit idéal pour étudier dans les industries des protéines ?
Dr Ian Stavness, professeur agrégé en informatique, Université de la Saskatchewan : Venir au Canada vous permet d’entrer en contact avec certains des leaders mondiaux dans les domaines fondamentaux de l’apprentissage automatique et de l’intelligence artificielle, mais aussi de bénéficier d’une gamme complète de domaines d’application de cette technologie. Ainsi, l’agriculture est certainement un domaine très important pour l’application de la technologie.
Masi Aslahi, doctorante en informatique, Université de Saskatchewan : Je pense que l’informatique peut sembler un peu intimidante vue de l’extérieur. Je suggère à tous les étudiants, en particulier aux femmes, de ne pas se laisser intimider et de suivre leur rêve. Si vous rêvez de devenir informaticienne, par exemple, ou de devenir une pionnière dans l’une des grandes entreprises technologiques, faites-le.
Dr Ian Stavness, professeur agrégé en informatique, Université de la Saskatchewan : Le Canada est bien placé pour jouer un rôle de premier plan dans ce domaine, notamment parce que nous sommes un grand producteur agricole, en particulier dans les provinces des Prairies, et que nous avons la plus grande superficie agricole au monde. Et donc, si nous pouvons apporter des changements ici, cela signifie que nous aurons un impact important sur la scène mondiale.
Images fournies avec l’autorisation de : Global Institute For Food Security</span< | Université De La Saskatchewan
Débouchés offerts :
- Technologies de transformation intelligente
- Production intelligente des cultures canadiennes à la chaîne d’approvisionnement.
- Optimisation des processus de sélection des plantes grâce à l'IA et les fiducies de données
- La technologie des drones activée par l'IA pour réduire le gaspillage de pesticides dans l'agriculture
Plus de 4 500 emplois devraient être créés dans les 10 prochaines années.
Océans
Transcription
Question à l’écran : comment avez-vous décroché une carrière en Intelligence Artificielle (IA) ?
Geetika Bhatia, PhD, Spécialiste des Logiciels d’algorithmes, Deepsense.AI : Je suis arrivée dans la région du Canada atlantique en 2019 en provenance de l’Inde, et à ce moment-là, je n’étais pas très au courant des possibilités qu’offrait la région à ce sujet. J’ai donc eu un premier emploi à l’Université Dalhousie en tant que chargée de cours à temps partiel, puis j’ai travaillé en écotechnologie en tant que scientifique de données. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé qu’il y avait beaucoup de possibilités dans le secteur de l’IA (intelligence artificielle) au Canada atlantique. Ainsi, tout au long de mon parcours dans le domaine de l’écotechnologie, j’ai appris à maîtriser Python (langage de programmation).
J’ai eu la chance d’explorer divers algorithmes ainsi que l’apprentissage automatique et les algorithmes de l’apprentissage profond, ce qui a fait de moi une candidate idéale pour ce rôle de spécialiste des algorithmes chez deepsense.ai.
Question à l’écran : qu’est-ce qu’une spécialiste en algorithmes et logiciels ?
Geetika Bhatia : Mon travail consiste à apporter un soutien aux chercheurs qui travaillent avec deepsense.ai. Donc, pour cela, je dois me tenir au courant des derniers outils, des derniers logiciels algorithmiques, de ce que font les entreprises, de ce qu’elles construisent, du type de modèles sur lesquels elles travaillent, du type d’ensemble de données. Quels sont les différents défis auxquels ils sont confrontés? Dans l’ensemble, c’est un rôle très excitant, plein de nouvelles idées et d’apprentissage.
Question à l’écran : quelle est la mission de deepsense.ai ?
Geetika Bhatia : La mission de deepsense.ai est de soutenir le secteur océanique, essentiellement en réalisant des projets d’IA en collaboration avec des chercheurs universitaires et leurs partenaires industriels. Et l’objectif est de former une nouvelle génération de scientifiques de données capables de comprendre la valeur et le potentiel des données océaniques afin de pouvoir fournir des informations et des modèles utiles à partir de ces données.
Question à l’écran : quelles compétences peuvent aider les étudiants à exceller dans le domaine de l’IA ?
Geetika Bhatia : La modélisation artificielle ou d’apprentissage automatique commence par le nettoyage des données, donc s’ils ont des connaissances en matière de données, ils ont des compétences pour travailler avec des tableurs ou Excel. Ils savent comment travailler avec les données et comment les nettoyer. Ils peuvent facilement le faire, mais il est très important de comprendre les données avant de se lancer dans l’apprentissage automatique, l’apprentissage en profondeur ou les problèmes d’IA. S’ils possèdent des compétences en matière de données et d’analyse, de visualisation, de programmation, ils peuvent s’adapter à n’importe quel secteur. Il y a beaucoup de perspectives d’avenir dans ce domaine.
Question à l’écran : quelles sont les possibilités liées à l’IA dans l’économie océanique du Canada ?
Geetika Bhatia : Il y a beaucoup de possibilités dans le secteur océanique, dont beaucoup de possibilités de recherche. On y trouve diverses industries liées à l’océan : transport, transport maritime, industrie de la pêche, aquaculture. Aujourd’hui, les entreprises collectent des données avec des capteurs. Ils utilisent des données satellites et avec l’aide de ces données, ils peuvent suivre toute activité dans l’océan. Et ces données sont maintenant utiles pour identifier la pêche illégale ainsi que pour prédire les conditions météorologiques extrêmes. Elles sont donc utiles dans de nombreux domaines.
Tout le monde utilise l’IA. On a donc besoin de personnes qui peuvent trouver les modèles, qui peuvent trouver les informations à partir des données et fournir une meilleure prise de décision. Donc, si les étudiants ont ce genre de compétences, ils peuvent s’intégrer n’importe où sur ce marché concurrentiel.
Certaines images fournies avec l’autorisation de : Deepsense.Ai | Investir au Canada
Débouchés offerts :
- Technologies adaptées à l’IA pour la pêche durable
- Utilisation de la robotique autonome pour cartographier les fonds océaniques
- La réalité augmentée pour améliorer la navigation maritime en temps réel
- Les mégadonnées et la réalité augmentée pour connecter les industries océaniques grâce à un écosystème numérique automatisé.
On prévoit que plus de 3 000 emplois seront créés au cours des 10 prochaines années.
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